Générosité, arnaque ou clé de succès ?

Récemment une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux et parlait des fonds que les églises récoltent chez leurs fidèles. La plupart des échanges présentaient les églises comme des structures qui dépouillent les citoyens et les empêchent de réussir. On pouvait lire par exemple “…au lieu d’utiliser leur argent pour quitter la pauvreté ils se laissent dépouiller par des soi-disant hommes de Dieu qui les utilisent pour s’enrichir et mener une vie de bourgeoisie…”. En gros, la plupart des interventions tendaient à montrer que les églises et autres lieux de culte escroquent la population.
Vous avez certainement déjà entendu quelque part ou au moins une fois dans votre vie une telle affirmation. Mais que faut-il comprendre en réalité ?

Donner est un acte de générosité

Donner de l’argent à l’église, à la mosquée ou quoique ce soit à qui que ce soit n’est pas le problème.
Donner est une marque de générosité, un acte de cœur. Et quiconque pose un acte de générosité est récompensé à la hauteur de l’acte posé. On récolte ce qu’on a semé.
Lors d’une messe, le responsable de l’église dit à l’assemblée qu’il a besoin d’un montant d’un million de FCFA (environ 1.500 Euros) pour une œuvre importante au profit de l’église et que les contributeurs verront manifester la gloire de Dieu dans leur vie. Immédiatement, un Nigérian se leva et donna sur place le montant demandé. Avant la fin de la messe, il reçut depuis son pays, l’appel d’une société de téléphonie mobile qui lui propose de louer une façade de la clôture de sa maison pour la publicité au prix d’un million de FCFA par mois pendant 10 ans avec possibilité de déposer tout le montant à la location. Il venait de gagner 120 millions de FCFA (soit 180.000 euros).
Celui qui pose un acte de générosité selon ce qu’il a résolu dans son cœur, ne devrait pas se soucier de comment l’argent ou son don sera utilisé. C’est de la responsabilité de celui qui reçoit. Si ce dernier utilise le don reçu à des fins peu orthodoxes, il récoltera les fruits de son action.
Celui qui donne est béni pour son geste et celui qui utilise le don sera traité selon l’usage qu’il en fait.
Le problème réside dans le fait que nous n’agissons pas souvent en questionnant vraiment notre cœur. On devrait, avant tout acte, se demander : que me dit mon Être intérieur en ce moment précis ?
Une merveilleuse dame donnait chaque fois de l’argent à un mendiant avant de rentrer dans sa paroisse mais celui-ci utilisait cet argent pour effectuer des pratiques nocturnes nuisibles envers la dame. Il a fallu que celle-ci eût manqué un jour de donner au mendiant pour que ce dernier lui avoue le forfait. Son féticheur lui avait assuré que le jour où la dame ne poserait pas le geste habituel, il devrait lui dire la vérité au risque de mourir. La dame avait fréquemment des soucis de santé et n’en comprenait pas l’origine. Il a fallu qu’elle soit dans l’incapacité de donner au mendiant pour qu’elle découvre la vérité et changer de comportement.
Nous agissons souvent pour l’approbation des hommes ou selon ce que la masse pense ou dit. Dans ces conditions nous ne devons rien attendre en retour puisque nous avons déjà la récompense.
Les occasions de contribution ou de dons sont comme des champs prêts pour la semence. Mais nous devrons comprendre que tous les champs ne sont pas bons pour toutes les semences. Voilà pourquoi il faut questionner son Être intérieur pour savoir si l’occasion présente est un champ favorable à la semence qu’on possède.
Dans tous les cas, la générosité est l’un des principes fondamentaux d’enrichissement durable. Savoir l’appliquer, c’est se donner les chances de vivre la prospérité.

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