Dans le jardin d’une maison, dans une contrée très lointaine, se trouvait un rosier. Il était bien entretenu. Ses fleurs étaient très belles. Elles pouvaient même prendre toutes les couleurs qu’elles voulaient. Cette faculté à changer de parure rendait les autres fleurs du jardin jalouses.
Mais l’une des roses méprisait cet atout. Elle se plaignait tout le temps. Elle disait, à ceux qui voulaient l’entendre, arriver un jour à se débarrasser de ses épines. Ces épines ternissent ma beauté, maugréait-elle inlassablement. Elle en fit même une chanson qu’elle chantait tous les jours.
Un de ces jours où elle donnait son concert en solo, un orage éclata. En un clin d’œil, toutes les roses furent arrachées et transportées par le courant d’air. Elles finirent certaines dans les eaux de ruissellement, certaines dans les tas d’ordures, certaines dans la boue.
Notre amie qui se plaignait des piquants s’est vue débarrassée de ceux-ci. De plus, elle n’avait plus désormais de tuteur. Sa robe s’était salie. Elle avait perdu de son éclat. Sa durée de vie s’était raccourcie.
Était-ce ce qu’elle voulait ? Oui, certainement se débarrasser de ses piquants, mais pas finir dans ces conditions.
Merveilleuses créatures de Dieu, comme cette rose, j’avais l’habitude de me lamenter, de me plaindre tout le temps. J’avais des chansons de lamentations sur CD que je jouais jours et nuits. Je voulais un mieux être, une meilleure condition de vie et, dans l’ignorance du meilleur chemin et surtout de la puissance de la parole, je m’enfonçais tout en ayant l’espoir du bonheur, du sourire au quotidien, d’une santé totale et parfaite. Autrement dit, je voulais avancer vers un point mais j’allais ailleurs. Mes chansons me donnaient du réconfort mais la situation pourrissait de l’intérieur.
Princes et princesses de Dieu, aujourd’hui, grâce aux formations, je me lamente de moins en moins, je choisis avec beaucoup d’attention ce que je vais lire ou écouter, je fais l’effort de voir le côté ensoleillé de chaque situation que je croise, je proclame de plus en plus de paroles positives. A l’instant où j’écris, ce n’est pas encore « Alice au pays des merveilles », mais je crois que tant qu’on continue de débroussailler, de semer de bonnes graines, d’entretenir, d’enrichir, les fruits juteux et succulents qui agrémentent la vie, tiendront certainement la promesse des fleurs. Par conséquent, je continue jusqu’à réussir.
Privilégié(e), j’aimerais que nous soyons nombreux à jouir de ces fruits merveilleux. C’est pour cette raison que je t’invite à t’inscrire à l’association FIAD Monde qui s’est engagée à forger le caractère des êtres humains à travers la formation continue pour une paix partagée et durable.